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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 15:29

Le service civique. Ils ne parlent plus que de ça. Tout le monde. Tout le temps. Parler de service militaire ce ne serait pas moderne alors comme ils n’ont plus d’idées ils essaient de bricoler. Ils essaient, la droite française, PS et UMP, de nous vendre l’illusion d’une grande réconciliation construite autour de six mois passés par nos jeunes à bosser gratos. Personnellement, il me semble que penser le retour du vivre ensemble dans notre pays sera un peu plus complexe qu’un service civique. Et puis je me dis… Un jeune français entre à 6 ans à l’école, il en sort à 16 ans. Pour ceux qui y passent le moins de temps. Alors expliquez-moi comment il est impossible en dix ans d’éducation, en dix ans passés sur les bancs de la République, expliquez-moi comment il est impossible de faire de nos jeunes des gens pas spécialement motivés à aller se faire sauter en Syrie. Parler du service civique comme si dix ans d’éducation obligatoire ne servaient à rien c’est mettre sous silence la crise de notre système éducatif.

C’est avouer que nous ne savons plus quoi faire de nos collèges, de nos lycées, de leurs problèmes, c’est avouer que nous avons perdu et qu’ils ont gagné. Parler du service civique c’est ne pas prendre l’ampleur du désastre éducatif. Parler du service civique c’est ne pas parler de l’investissement massif qui est nécessaire dans l’éducation. Parler du service civique c’est une nouvelle fois disserter de rustine pendant des heures, à heure de grande écoute quand il faudrait parler du gouffre qui sépare la jeunesse française d’un éventuel possible. Vendre le service civique aux jeunes, aujourd’hui, c’est leur dire que nous n’avons rien compris à leurs problèmes, leurs angoisses par rapport à un futur qui n’existe pas. Un bon moyen de recréer le vivre ensemble, serait par exemple, donner un emploi aux jeunes qui font ce pays aujourd’hui. Un bon moyen de faire que des jeunes ne partent pas massacrer, décapiter, brûler vif en Irak serait de leur offrir des perspectives. Des perspectives, une éducation. C’est vrai que c’est moins facile à mettre en place que six mois de stage en entreprise mais je pense que cela aurait des répercussions supérieures. Alors oui, c’est un vrai combat. C’est un sillon à creuser tous ensemble. C’est une remise en question totale de notre façon de voir, de notre façon de faire. C’est une Révolution. Et qu’il est dur aujourd’hui de constater qu’investir massivement dans l’éducation et donner du boulot aux jeunes est une Révolution.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 00:41

Ce qui devait arriver. 25%... Deux mois qu’on nous l’annonce. A croire que voter ne sert plus à rien.

 J’aimerais dans un premier temps écarter un point. L’abstentionnisme. Les abstentionnistes sont majoritaires mais aucunement responsable de la victoire FN. Trop facile.  Ou alors si on part la dessus je peux vous brancher direct sur le droit de vote des étrangers pour les élections locales, qui permettrait, il me semble, de relancer une bonne fois pour toutes la dynamique électorale. Bref… Ils ont gagné. On a perdu. Encore une fois. 25% d’abrutis, d’idiots, d’imbéciles. Du moins c’est ce que je lis sur fil d’actu de mon réseau social. Là encore je ne suis pas d’accord. RADICALEMENT pas d’accord. Décréter que les électeurs FN sont des imbéciles c’est nier leurs responsabilité. Et ce soir ILS sont responsables. Mettre aujourd’hui un bulletin de vote FN c’est accepter de voter pour l’horreur, la haine et la bêtise. Voter FN aujourd’hui c’est voter en connaissance de cause. En 1933 ils ne savaient pas. On parle de ça non ? Un parti construit autour de la France collaborationniste et de l’OAS. La France des traitres.

 

Alors comment faire ? Je ne sais pas. Du moins pas plus que vous. Pas moins non plus. Aujourd’hui j’ai voté pour le NPA. J’aurais pu voter pour le PG. Voir pour EELV (mais bon… Faut pas pousser). En fait ça arrive souvent. Je peux voter facilement pour deux ou trois candidats. Plus ou moins radicaux, plus ou moins en accord avec mes idées. Dans la débâcle je vois quoi ? EELV 8%, le FDG 6% et la gauche radicale autour de 1 à 2%. 8+6+2=16. Plus que le PS. Mais voilà, ce soir nous n’avons pas fait 16, nous avons fait 8, 6 et 2. Quand accepterons-nous de gagner ? Si dans la débâcle nous faisons 16%, imaginez dans un jour de gloire. Seulement pour gagner il faut s’assoir autour d’une table et accepter le compromis. Si demain nous n’arrivons toujours pas à accepter le compromis et à unir les gauches, nous devrons nous résoudre à soutenir un PS mourant face à une droite radicale et un FN qui un jour ou l’autre arrivera à faire 51%.  Les gauches unies mais autour de qui ? Le PG voudra placer Mélenchon en tête de gondole, le NPA voudra voir Besancenot et EELV celui qui survivra au panier de crabes écolo.  Et bien vous savez quoi ? On met quelqu’un d’autre. Une personne qui portera nos possibles sans trainer nos limites. Mélenchon aujourd’hui avec ses 6% porte ses limites. Il porte sur ses épaules ses sorties médiatiques et ses excès de « moi ».  Il porte son incapacité à parler aux français.  J’aimerais aussi que l’on parle un jour ou l’autre des militants. Ces personnes qui collent, distribuent et se battent jour après jour (et nuit après nuit) pour leurs idées, loin d’un fauteuil de parlementaire, loin des dorures, loin de Bruxelles. Ces militants aujourd’hui méritent de gagner. Le peuple de gauche mérite une victoire. Cette victoire est possible, cette victoire est évidente. Pour gagner soyons unis. Ou attendons, chacun de notre côté, la grande nuit de 2017. 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 15:19

Elle ne chante pas la Marseillaise… Vous vous rendez compte ? Un ministre qui ne chante pas la Marseillaise… Un scandale ! DEMISSION !!! Pourtant… Sarkozy ne chantait pas la Marseillaise non plus… Démission ? Mais alors… Si pour Sarkozy ne pas chanter la marseillaise n’est pas un motif de lapidation ou de haute trahison, pourquoi cela serait le cas pour Taubira ? Peut-être que… Non… On va encore dire que je vois du racisme partout. Regardez dans le foot. Ribéry et Nasri ne chantent pas la marseillaise et on leur tape dessus comme on tapait sur Platini quand il ne la chantait pas. Non ? On ne disait rien non plus à Platini ? Mais… Ce pourrait-il que ? Un copain m’a envoyé un sms : « Comme Taubira, Sarkozy ne chantait pas la Marseillaise lors des commémorations, donc que va faire la droite ? Le bruler aussi ? Ah non il n’est pas noir… » Voilà… 

Et un lien vers Le Figaro, histoire de rappeler aux umpistes qui ses sont indignés devant Taubira qu’ils sont et resteront moins que rien. 

http://video.lefigaro.fr/figaro/video/quand-sarkozy-ne-chantait-pas-la-marseillaise/3559550830001/

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 17:12

Nous étions 250… Grosso merdo. 250 un samedi après-midi ensoleillé à Toulouse. Ma ville. Et la tienne si t’en as envie. Le soleil, le weekend, un temps à se poser en terrasse pour faire tranquillement monter son taux d’alcoolémie. Mais non… Pas de terrasse, pas de demi en pression… Rien de tout ça. Et pourquoi ? A cause d’une douzaine de pétainiste, néonazis, cathos intégristes et autres identitaires. Ils s’étaient donné rendez-vous à 14 heures 30 place du cap. Alors du coup nous est allé au cap à 13h00… Déjà, les CRS n’ont pas voulu. Bon c’est pas franchement une surprise... Mais quand même… On n’avait pas le droit d’aller place du cap. Alors on est resté autour… A dire vrai, on a fait le tour, pour trouver un moyen d’y rentrer... Mais non... Les fascistes étaient bien gardés par les compagnies républicaines de sécurité.

La République n’a jamais été douée pour reconnaitre ses ennemis.

 

Je ne vais pas raconter la manif, elle a déjà été racontée sous toutes les coutures. Je vais plutôt juste dire un petit truc sur un autre truc qui me chiffonne. Aujourd’hui, dans les milieux autorisés à se sentir détachés de toute appartenance politique, la clope au bec et le regard de celui qui sait, on se dit « Antifas et fachos, de toutes façons c’est du pareil au même ». Et puis « ouais de toutes façons les extrêmes se ressemblent et puis de toutes façons je me sens pas plus à l’aise avec un antifa qu’avec un facho. » Je sais pourquoi tu penses ça « camarade »… C’est juste que tu n’as jamais croisé de facho. Un vrai. Avec son t-shirt croix celtique et ses idées sur la France… Et sur nous. Donc sur toi. Un facho qui pense que ce pays lui appartient et qu’il a bien envie d’en faire le point de départ du renouveau white power européen. Des mecs qui tabassent ceux qui ne correspondent pas au moule fixé par un bouquin écrit  en 1924 par un dément. A commencé par les homosexuels, les arabes, les noirs, les juifs, les roms et les femmes et hommes de gauche.

En gros, pour faire simple, il veut détruire tout ce qui n’est pas blanc, catholique et raciste.

 

Tu dis que tu ne te sens pas à l’aise avec les antifas… Pourtant t’es à l’aise avec moi. L’antifascisme c’est quelque chose de grand. De fort. De multiple. Et de vital. Samedi dernier, ils étaient 12 place du cap, à vomir leurs horreurs. Et pourquoi à ton avis ? Tu penses que Toulouse ne compte aucun réac ? Non… Je vais t’expliquer pourquoi, selon moi, ils n’étaient que 12. Ils n’étaient que 12 parce que nous étions 250. Et qu’ils n’avaient pas envie de passer leur journée, sous les insultes et dans la peur que les CRS laissent passer la manif progressiste. Tant que nous nous lèverons à chaque fois que cela sera nécessaire, tout ne sera pas perdu. Tant que nous nous souviendrons, d’Ibrahim, de Brahim, de Clément ou encore d’Andres, tout ne sera pas perdu.

Mais toi, toi camarade qui lit ses mots et qui te reconnait dans cette attitude de ne pas vouloir prendre position aujourd’hui, dans un pays qui connait une crise identitaire, peut être encore inégalée. Toi qui te dit, « cela ne me regarde pas » ou tout simplement « Non, je n’irai pas aux manifs, qu’ils y aillent à ma place. », quelques lignes écrites par un pasteur, à Dachau… Ces lignes tu les connais, mais je m’en fou, elles me serrent la gorge et je me les rappelle quand j’ai la flemme d’aller manifester. Et ça marche à chaque fois, crois-moi, je bouge mon cul. « Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai rien dit. Je n'étais pas communiste. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai rien dit. Je n'étais pas  syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les juifs, je n'ai rien dit. Je n'étais pas juif. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai rien dit. Je n'étais pas catholique. Et, puis ils sont venus me chercher. Et il ne restait plus personne pour protester ».

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 17:04

Allez je me lance avant de me faire un ulcère. Donc ça y est, c’est le second tour. Moudenc contre Cohen. Surprise. Enfin si, une surprise, Cohen a pris une branlée au premier tour. 38 contre 32. Bref la dynamique est à droite et on sait bien que dans ce genre d’élections celui qui a la dynamique l’emporte. Une semaine avant le premier tour, c’est la PG qui squattait ma page facebook, en m’expliquant que j’étais un salopard de ne pas soutenir Sellin. Deux semaines avant, je me faisais traiter de pitre à la solde des israélites par le FN. Aujourd’hui c’est tout le centre droit qui vient m’expliquer pourquoi je ne comprends rien à la politique. Par centre droit, entendez le Parti Socialiste français, fier de son bilan, fier de refuser le droit de vote aux étrangers, d’expulser plus de sans-papiers qu’Hortefeux et de ne pas augmenter les minimas sociaux. Donc voilà, ils m’expliquent  que si je ne soutiens pas Cohen je fais le jeu de Moudenc. C’est imparable. Du Georges Bush Jr. Avec nous ou contre nous.  Mais que l’on soit clair : J’ai toujours été contre vous. Vous ne représentez plus rien et surtout plus le peuple. Le peuple qui pourtant vous sauve les miches à chaque élection avec votre joli chantage du vote utile. Et vous ? C’est quand que vous lui sauvez les miches au peuple ? « Non ! tu n’as pas le droit de dire ça ! Une élection locale ce sont des enjeux locaux ! » Ok, très bien. Mais votre campagne ? Qui l’a financé ? Ce n’est pas Solferino ? Qui est venu il y a pas longtemps nous expliquer que Cohen avait tout le soutien du gouvernement ? Ce n’est pas le premier ministre ? Et parlons du local puisque vous êtes si désireux d’en parler. Qui mettait des amendes aux malheureux qui cherchaient de quoi bouffer dans les poubelles des supermarchés ? Qui a refusé de parler de la loi prévention de la délinquance et de notre combat pour sa non application et ce, pendant six ans ? Et les cultureux de me tomber dessus. « Mais tu comprends ! Si Moudenc passe c’est une catastrophe ! » Et nous ? Toute la bande que nous sommes ? Qu’est-ce que nous avons produit pour éviter d’être dépendant d’une mairie ? Qu’est ce qui nous empêche de faire une vraie culture populaire, loin du capitole et proche des toulousains ? Et le pire… Le pire arrive. Je suis une crevure. Vous ne saviez pas ? Je suis une crevure parce que je n’irai pas voter. Je ne voterai pas blanc, cela ne signifie aujourd’hui pas grand-chose. Je vais me vautrer dans la tourbe abstentionniste, histoire de leur montrer qu’ils ne trompent plus la majorité. Et un dernier petit truc, histoire de ne pas finir sur un blog UMP ou pire sur la page facebook de Moudenc. Si le PS ne fait plus illusion, vous au contraire nous montrez jour après jour que vous assumez ce que vous êtes. L’UMP est un parti réactionnaire, raciste et homophobe. Votre victoire, probable, dimanche, sera un drame pour les toulousains. Un drame dont le PS sera responsable. Un colistier PS me disait « Cette élection, Moudenc ne peut pas la gagner, nous pouvons la perdre. » C’est bien parti. 

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 19:37

Salut à tous, donc je repasse sur mon blog pour mes petites analyses politiques foireuses. J’en profite ici pour apporter mon soutien et remercier Thomas Simonian du Journal Toulousain. Des fois on rencontre des mecs qui te donnent la parole et il serait vraiment dégueulasse de ma part de ne pas lui faire un GROS BIG UP. En espérant retrouver des chroniques dans les pages du journal, quand la tempête sera passée, je poste sur mon blog. Si je me tais je chope un ulcère. C’est médical.

Une diversion. Voilà ce que j’entends le lendemain du « jour de colère ». La manif fasciste serait une diversion pour passer sous silence les lois Hollande. Clairement la politique d’Hollande, pour ceux qui suivent mon blog, je ne lui donne AUCUN crédit. C’est une politique de droite, qui brise un peu plus ceux qui souffrent. Mais, donc, les fachos seraient de mèche avec la présidence. Ils se seraient réunis à Paris pour gueuler leur haine de l’autre avec l’assentiment du PS. Et bien… Non… Désolé. Ils n’ont pas manifesté pour sauver les fesses de la politique économique du PS. Ils ont manifesté pour montrer à la France et au monde que les réactionnaires sont de retour. Ils sont de retour, pour de bon. Durablement. Il y a quelques mois, quand je me disais « antifasciste », et que les choses soient clairs, je suis compagnon de route des « antifascistes », je n’ai pas leur courage, donc, oui, quand je me disais antifasciste, on me regardait avec ce petit sourire que j’aime tant. Le petit sourire qui te dit « c’est mignon ». Au mieux. Le fascisme, plus grand monde ne sait vraiment ce que c’est. Enfin… On commence à se rappeler. Quand les salauds sont dans la rue, bizarrement, la mémoire revient. La honte aussi. Enfin bon… Voilà. Je me souviens ces heures entières à me faire donner la leçon par de plus intelligents que moi qui m’expliquaient que, non, la « quenelle » n’est pas antisémite. « Juifs hors de France ». Voilà ce chantaient hier la secte des imbéciles. Mais… très honnêtement. Sans faire le mariole. J’aimerais juste leur dire un truc. VOUS NE NOUS FAITES PAS PEUR.

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 19:44

L’heure est au « MAIS ». Je ne suis pas antisémite MAIS je fais une quenelle. Je ne suis pas raciste MAIS je pense que les Roms ne veulent pas s’intégrer. Je ne suis pas homophobe MAIS je suis contre le mariage gay. Je ne suis pas contre l’avortement MAIS je veux qu’il ne soit plus remboursé. Ce « MAIS » ne marche plus. Ce « MAIS » ne vous protège plus.  Vous défendez aujourd’hui des idées que l’on pensait aux oubliettes de l’histoire. Vous êtes des faussaires. Vous insultez une nouvelle fois Mme Simone Veil, un soir, dans notre assemblée nationale. Vous êtes en noir et blanc. Mme Veil qui disait : « Je crois que l’on a oublié aujourd’hui, les jeunes ne savent pas et c’est tant mieux. »  Et non ce n’est pas « tant mieux ». L’oubli s’est emparé de notre pays et les réactionnaires pullulent. Cette semaine 14 députés UMP enclenchent le combat pour le non remboursement de l’avortement. Motivés par cette Espagne que l’on ne comprend plus. A eux d’assumer. A l’UMP de se positionner, soutenir ou non ces hommes et ces femmes. M. Poisson, Mme Besse, M. Dhuicq, M. Gosselin, Mme Le Callennec, M. Le Fur, M. Gandolfi-Scheit, M. Reiss, M. Moreau, Mme Schmid, Mme Louwagie, M. Breton, M. Moyne-Bressand et M. Decool. Ils portent aujourd’hui un projet, une idée de la France qui dépasse bien largement le clivage gauche/droite habituel. Ce clivage déjà mis à mal par cinq ans de sarkozysme et qui aujourd’hui ne tient plus face aux coups répétés de cette droite extrême. Le 26 janvier, une manifestation est appelée à Paris. « Le Jour de Colère ». Seront présents dans le cortège, certains « bonnets rouges », la manif pour tous, une grande partie des groupuscules néofascistes français, la secte dieudonniste et les anti-avortement. Bref, la crême du renouveau fasciste. Regarde avec qui tu manifestes pour savoir qui tu es.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 18:36

Les clubs de foot vont boycotter la 10ème journée de championnat. Mince alors.  On va rater Rennes qui reçoit Valenciennes ou encore un splendide et prometteur Reims Toulouse. Et pourquoi ? A cause de la fameuse (trop ?) réforme fiscale Hollande et sa taxe dite de « 75% ». Bon pour commencer ce n’est pas 75% que les clubs (et non les joueurs) devront payer à partir du 1er million d’euro annuel, mais 50%. Déjà ça fait moins mal. Pas de quoi vendre sa troisième Ferrari. Plus que la taxe, c’est la rétroactivité de la taxe qui fait hurler les clubs. Là-dessus, je serai presque d’accord avec eux. On peut bien leur accorder ça. Mais le problème c’est qu’ils argumentent. En vrai les clubs de L1 et L2 perdent chaque année 60 millions d’euros. Et ce malgré des droits TV qui s’élèvent  à 570 millions d’euros pour l’année 2014. Pourquoi les clubs pro perdent de l’argent ? Peut-être payent-ils trop leurs joueurs. Pour justifier les salaires on parle de la nécessité de faire de la L1 un championnat compétitif au niveau européen. Ok. Suivons le raisonnement. Il faudrait payer plus pour gagner plus. A quand remonte la dernière victoire française sur la scène européenne ? 1996. Presque 20 ans. Et  oui, le temps passe vite. Cela fait 20 ans que la France est une nation mineure dans le football. Depuis 20 ans on surpaie des joueurs incapables de ramener un trophée. Et on en trouve encore pour la ramener. Prenons Obraniak, milieu de Terrain des girondins de Bordeaux. Il est prêt à faire grève, parce que selon lui « trop c’est trop ». Vous comprenez il gagne 924000 euros par an. 77 années de SMIC.  Il met en avant que les footballeurs font beaucoup de sacrifices, ont une hygiène de vie irréprochable et que c’est compliqué d’aller s’entrainer deux fois par jour même si on y va en voiture de sport. Un pilote Air France en fin de carrière, fait, il me semble quelques sacrifices niveau apéro. Par exemple il ne peut pas aller en boite, pour fauter avec des prostitués veille de match et gagne 9 fois moins que M.Obraniak. Personnellement, je ne vois pas de problème à ce qu’une personne brillante, gagne très bien sa vie. Par exemple, un footballeur qui ramène la Ligue des Champions en France qui gagnerait 50 SMIC, on pourrait discuter. Mais que des joueurs qui nous infligent des purges chaque weekend au stade, qui sont incapables de se qualifier en phase de groupe en coupe d’Europe, infoutus de faire une passe propre pendant 90 minutes ramènent leur gueule alors qu’ils gagnent 77 SMIC par mois, excusez-moi mais cela me choque. Il est possible de gagner une coupe d’Europe sans surpayer ses joueurs. L’Histoire du football est remplie de belles histoires. Ces belles histoires ont un commun un sens du jeu, du collectif, du talent et un poil de courage quand on se retrouve sur le pré. Eléments absents de la ligue 1 depuis de trop nombreuses années.  Vivement les manifs, j’espère qu’ils viendront en survets et tongs. Qu’ils ne comptent plus sur moi pour aller les applaudir.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 11:33

Merci M.Estrosi. Merci de dire tout haut ce qu’une bonne partie du pays pense tout bas. Merci de le répéter, droit dans les yeux d’une France qui en est le témoin chaque jour : Oui, M.Estrosi vous ne servez à rien. Enfin si, j’exagère, vous êtes le résultat d’une décennie de droite décomplexée. On ne vous avez juste pas informé qu’être décomplexé ne voulait pas dire arrêter de réfléchir, arrêter de penser, arrêter de porter une responsabilité. Je ne suis ni du côté du voleur, ni du côté du bijoutier. Je ne suis jamais d’un côté. Ou rarement. Je suis du côté de la justice. Parce que je me force à avoir confiance en la justice. Refuser la justice, c’est refuser cette démocratie que vous piétinez à grand coups d’injures. Et la meute de suivre, d’hurler, d’insulter, derrière un cercueil. Moi, sur le coup, je préfère rester chez moi, les fenêtres fermées pour ne plus entendre les aboiements et écouter Renaud qui chantait il y a une bonne trentaine d’années ces quelques mots : «Il y a beaucoup de monde dans la rue Pierre Charon, il est deux heures du mat' le braquage a foiré, J'ai une balle dans le ventre, une autre dans le poumon, j'ai vécu à Sarcelles j'crève aux Champs Elysées.  Je vois la France entière du fond de mes ténèbres, les charognards sont là, la mort ne vient pas seule, j'ai la connerie humaine comme oraison funèbre, le regard des curieux comme unique linceul ». 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 18:59

47% des sympathisants UMP seraient prêts à voter FN. La droite en est donc réduite à rêver d’alliance avec Collard pour espérer déloger le Grand François de son trône élyséen. François qui doit aujourd’hui plafonner à 25% d’opinion favorable, c’est dire le défi pour une droite sans idée et sans chef (Et pour la droite ne pas avoir de chef c’est dur). Le drame est là. Ce n’est pas par visée électoraliste que les sympathisants veulent l’alliance avec les chemises brunes. Si le PS était puissant, organisé et avec un début de projet alors là, oui, la tentation électoraliste (tout aussi détestable) serait une excuse foireuse que l’on pourrait nous offrir sur le plateau des salopards. Mais non. Le PS est au bord de l’implosion, Hollande ne sait plus quoi dire, alors il se tait. La France sombre et le retour de l’UMP aux affaires est inévitable. Qu’on le veuille ou non. L’union voulue FN UMP n’est donc pas, plus, une alliance de derniers recours, c’est bel et bien l’alliance entre gens qui se comprennent, l’alliance réactionnaire, rêvée depuis si longtemps par les fascistes français. Le problème qui risque de se poser à l’UMP n’est plus aujourd’hui un problème de conscience, la conscience ils n’en ont plus, le problème sera de convaincre le FN. Il faudra ramper, dans la merde de l’Histoire pour convaincre Le Pen et Collard de bien vouloir faire affiche commune. Voilà à quoi ressemble aujourd’hui la droite en France.

 

En parlant de droite, et pour finir sur une note joyeuse, Dieudonné a filmé un brillant entretien qu’il a mené avec Serge Ayoub, dit « Batskin ». Une demi-heure de grâce intellectuelle entre le représentant historique du néo nazisme en France et son nouveau copain, unis dans la haine de l’autre, et surtout du juif. Une demi-heure de glaires, de bile, pour salir la mémoire de Clément Meric, tué par les sbires de ce cher Serge Ayoub. Ami qui te dit de gauche mais qui trouve Dieudonné si drôle, tu n’as plus d’excuse. Ou alors tu es con. C’est possible. 

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