8 mars 2012
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Viens de lire « Le quai de Ouistreham » de Florence Aubenas. Ce livre est génial. Pas pour les bonnes raisons. Une journaliste découvre la misère en France. Elle découvre les contrats précaires, se plait à décrire la pauvreté culturelle d’un prolétariat qui refuse d’être prolétariat. Le prolétariat est une identité, les travailleurs aujourd’hui sont sans visage.
La presse parisienne ne connait pas le monde ouvrier. Et comme à la droite, ce monde leur fait peur. Me replonge dans de meilleures lignes.